Réforme du dpe : les nouvelles règles à connaître avant le 1er janvier 2026
Cette nouveauté DPE constitue un tournant important pour le marché immobilier français. Nous vous expliquons en détail comment le nouveau diagnostic de performance énergétique transformera l'évaluation de votre bien et quelles démarches anticiper pour bien vous préparer.
Nouveautés DPE 2026 à connaître
L'immobilier français vit une révolution avec la réforme du diagnostic de performance énergétique. Applicable dès le DPE au 1er janvier 2026, cette révision complète du système actuel modifie en profondeur l'évaluation des logements. L'arrêté publié en août 2025 introduit des changements majeurs qui concernent directement des millions de propriétaires.
Diagnostiqueur effectuant un DPE selon les nouvelles normes
Le coefficient électricité passe à 1,9
La principale nouveauté DPE réside dans la modification du coefficient de conversion pour l'électricité. Ce ratio fondamental, qui transforme la consommation réelle en énergie primaire, diminue de 2,3 à 1,9. Cette mise à jour technique cruciale harmonise notre méthode avec celles de nos voisins européens et reflète mieux la production d'électricité française moins carbonée.
Concrètement, cela réduit d'environ 17% la valeur calculée en énergie primaire pour les logements chauffés à l'électricité. Prenons un cas pratique : avec une consommation réelle de 200 kWh/m².an, le calcul passera de 460 kWhEP/m².an (avec l'ancien coefficient 2,3) à 380 kWhEP/m².an (avec le nouveau coefficient 1,9). Un gain immédiat pour le classement énergétique.
Après son adoption en juillet 2021, cette correction technique, applicable au DPE au 1er janvier 2026, élimine enfin le désavantage injustifié dont souffraient les logements électriques dans l'ancien système de calcul.
Conséquences sur les étiquettes énergie
L'application du facteur électricité 1,9 produit des effets bénéfiques immédiats. Aucun logement ne verra sa note baisser automatiquement. Au contraire, près de 850 000 biens actuellement étiquetés F ou G quitteront cette catégorie de passoires énergétiques. Une excellente nouvelle pour le parc immobilier français !
Les études de l'Observatoire DPE révèlent que 7 millions de résidences principales (presque 25% du parc) vont améliorer leur classification. Les petits logements (<40 m²) sont particulièrement concernés puisqu'ils gagneront une classe dans 41% des cas - beaucoup étant chauffés à l'électricité, notamment dans les grandes villes.
L'impact varie sensiblement selon le mode de chauffage principal. Les habitations entièrement électriques (91% d'entre elles) profitent pleinement de la réforme, alors que les chauffages au gaz, fioul ou bois connaissent des améliorations plus modestes.
Validité et recalcul des DPE existants
La validité du DPE établi avant 2026 reste inchangée (10 ans). Cependant, les propriétaires bénéficieront d'un recalcul gratuit sans nouvelle expertise. L'Observatoire DPE mettra à disposition un outil simple : il suffira d'entrer le numéro de son diagnostic pour obtenir la nouvelle étiquette.
Un simulateur sera accessible avant le 1er janvier 2026 pour permettre aux propriétaires d'évaluer l'impact sur leur bien. Pendant la période transitoire, les vendeurs et bailleurs pourront choisir d'utiliser soit l'ancienne classification, soit la nouvelle étiquette recalculée selon le nouveau mode de calcul.
Cette souplesse réglementaire offre une véritable opportunité de valoriser son bien immobilier tout en respectant scrupuleusement les nouvelles normes en vigueur.
Fin 2025 : obligations DPE et contrôles
À partir de 2025, les réglementations autour du diagnostic de performance énergétique (DPE) se durcissent significativement. Les autorités ont mis en place un cadre plus strict pour éradiquer les abus et garantir la fiabilité des diagnostics. Ces évolutions anticipent les grandes réformes programmées pour 2026.
Location et annonces immobilières
Les nouvelles obligations du DPE appliquées fin 2025 imposent des règles strictes dans le secteur locatif. L'interdiction de louer des logements classés G, en vigueur depuis janvier 2025, est désormais rigoureusement contrôlée. Les propriétaires de passoires thermiques doivent impérativement engager des travaux avant toute mise en location.
- Obligation d'information dès le premier rendez-vous : le propriétaire doit fournir un DPE valide comportant le numéro ADEME et un QR code lors de la visite initiale
- Annexion au bail : l'absence de diagnostic joint peut invalider partiellement le contrat de location
- Mention explicite dans les annonces : l'affichage de l'étiquette énergétique, de l'impact climatique et des estimations de consommation est obligatoire
- Sanctions dissuasives : les manquements peuvent entraîner des amendes atteignant 3 000 € pour les particuliers, ainsi que la suspension du loyer
Les professionnels de l'immobilier et les plateformes de location doivent respecter scrupuleusement ces règles. Ils doivent vérifier systématiquement la validité du DPE et l'exactitude des données présentées. En cas de manquements répétés, ces intermédiaires risquent des sanctions et peuvent être tenus pour responsables.
Audit énergétique et calendrier
L'audit énergétique devient une pièce maîtresse de la nouvelle réglementation, avec une opposabilité renforcée qui alourdit les obligations des professionnels. Obligatoire depuis avril 2023 pour les ventes de logements F et G, cette exigence s'étend progressivement aux biens classés E dès 2025, puis aux catégories D avant 2034.
L'audit se base sur le DPE existant, complété par l'analyse des factures d'énergie et des documents techniques du logement. Le rapport établi par un auditeur certifié (valable 5 ans) identifie les travaux prioritaires et ouvre droit aux aides publiques. Cette démarche offre une meilleure lisibilité sur les améliorations à réaliser.
Depuis juillet 2021, un dispositif spécifique vise à éliminer les diagnostics trop favorables. Les diagnostiqueurs bénéficient de formations renforcées et les contrôles qualité se sont intensifiés. L'arrêté en vigueur depuis juillet 2025 précise les sanctions en cas de faute professionnelle, renforçant ainsi la crédibilité des DPE réalisés.
Recalcul DPE et impacts par profil
La réforme du DPE affecte différemment les logements selon leurs caractéristiques techniques et énergétiques. Pour comprendre quels biens bénéficieront le plus de cette nouvelle réglementation, une analyse détaillée est nécessaire. Nous vous présentons ici les profils gagnants et les démarches à effectuer pour obtenir vos nouvelles attestations.
Qui gagne une classe en 2026
La nouveauté DPE profite particulièrement aux petits logements et à ceux chauffés principalement à l'électricité. D'après les dernières données, 47% des DPE concernant ces biens verront leur classe énergétique s'améliorer. Cette progression notable vient de la révision du coefficient de conversion appliqué à l'électricité.
Les studios et petits appartements de moins de 40 m² sont les premiers à bénéficier de cette évolution du DPE. Environ 41% de ces logements gagneront une classe, contre seulement 23% en moyenne pour l'ensemble du parc immobilier. Cette tendance s'explique par la prédominance du chauffage électrique dans ces typologies, notamment dans les grandes villes françaises.
Pour les biens utilisant plusieurs énergies, seule une analyse personnalisée permet d'évaluer précisément l'impact de la réforme. Le gain potentiel dépend alors de la répartition entre les différents systèmes de chauffage et de production d'eau chaude. Le recours à un simulateur spécialisé ou à une expertise technique devient indispensable dans ces cas.
Obtenir l'attestation officielle
Le recalcul gratuit des anciens DPE sera disponible sur l'Observatoire DPE-Audit dès le DPE au 1er janvier. Cette procédure simplifiée ne nécessite pas l'intervention d'un diagnostiqueur. Les propriétaires devront simplement renseigner le numéro de leur diagnostic actuel pour recevoir leur nouvelle étiquette DPE, recalculée selon la méthode de calcul du DPE actualisée.
L'attestation officielle, téléchargeable en ligne, a la même valeur légale que le diagnostic initial. Elle intègre cependant les nouveaux paramètres de calcul, permettant ainsi aux propriétaires de choisir stratégiquement quel document présenter lors d'une transaction, tout en respectant la réglementation.
Cas des énergies mixtes
Les logements alimentés par plusieurs sources d'énergie nécessitent une approche spécifique. Un logement combinant chauffage au gaz et chauffe-eau électrique, ou disposant d'un poêle à bois d'appoint, ne bénéficiera que partiellement du nouveau calcul. L'avantage obtenu dépend directement de la part d'électricité dans la consommation énergétique globale.
Ces configurations complexes exigent souvent l'expertise d'un professionnel pour mesurer précisément les gains. La réalisation d'un DPE actualisé ou l'utilisation d'outils de simulation performants permettent d'estimer l'amélioration réelle de la classe énergétique. Cette démarche devient cruciale pour les biens haut de gamme où chaque progression de classe représente un avantage significatif.
Nous recommandons aux propriétaires de biens multi-énergies de faire appel à nos services pour une évaluation sur mesure. Notre bureau d'études thermiques dispose des outils et compétences nécessaires pour modéliser précisément les effets de la réforme sur chaque situation particulière. Cette approche garantit une préparation optimale face aux changements réglementaires.
Conséquences pour la location et la vente
Le diagnostic de performance énergétique (DPE) constitue désormais une pièce indispensable pour mettre un logement en location. Effectué par un expert certifié (vérifiable grâce à un QR code et un numéro ADEME), ce document doit être présenté lors de la première visite, annexé au bail et conserve sa validité pendant dix ans (sous réserve de travaux conséquents). En tant que propriétaire, vous devez impérativement le mentionner dans vos annonces, avec l'étiquette énergie et les estimations de consommation. Cette mesure s'inscrit dans un cadre réglementaire strict visant à éradiquer progressivement les passoires énergétiques, avec des interdictions de location échelonnées (dès 2025 pour les logements classés G). Dans de nombreux cas, un audit énergétique suivi de travaux de rénovation (isolation, remplacement des fenêtres, modernisation du chauffage) devient indispensable pour continuer à louer légalement. Découvrez notre guide sur les nouveautés du DPE et vos obligations locatives
Sortie de passoires et calendrier
Le nouveau mode de calcul pour les logements chauffés à l'électricité offre un répit temporaire à certains propriétaires soumis aux interdictions de location. Environ 850 000 habitations classées F ou G pourront ainsi échapper au statut de passoires, leur évitant des travaux immédiats. Néanmoins, cette amélioration technique ne doit pas faire oublier la nécessité de prévoir des rénovations à moyen terme.
- Le calendrier reste strict : l'éradication des passoires énergétiques se poursuit avec l'interdiction de louer les F en 2028 puis les E en 2034
- Bonus électrique : certains petits logements bénéficient désormais d'une meilleure classification
- Transparence absolue : l'étiquette énergie et les estimations de consommation doivent figurer dans toutes les annonces
- Contrôles renforcés : les autorités vérifient de plus en plus rigoureusement l'exactitude des DPE
Cette mesure transitoire permet d'organiser les travaux de rénovation sans précipitation. Attention cependant : le reclassement électrique n'entraîne pas de baisse réelle de vos factures énergétiques. Seule une rénovation complète améliorera durablement le confort et la performance énergétique de votre logement.
Travaux prioritaires et aides
Même avec le report temporaire des interdictions de location, nous vous conseillons de planifier dès maintenant vos travaux de rénovation. Les interventions les plus efficaces concernent l'isolation (combles, murs, fenêtres), la ventilation et l'installation de systèmes de chauffage écologiques (pompes à chaleur, solaire thermique).
L'audit énergétique reste l'outil essentiel pour prioriser ces travaux et maximiser les aides financières. MaPrimeRénov', les primes CEE et les prêts avantageux permettent de financer l'essentiel des rénovations. Notre équipe vous accompagne dans ces démarches et propose des solutions techniques adaptées.
Type de travaux | Gain énergétique moyen | Aides mobilisables | Délai de réalisation |
Isolation combles | 15-25% | MaPrimeRénov' + CEE | 1-2 semaines |
Isolation murs extérieurs | 20-30% | MaPrimeRénov' + CEE | 3-4 semaines |
Remplacement menuiseries | 10-15% | MaPrimeRénov' | 2-3 semaines |
Pompe à chaleur | 25-40% | MaPrimeRénov' + CEE | 2-3 jours |
Méthode DPE 2026 et audit renforcé
La réforme du DPE apporte des changements majeurs dans sa méthode de calcul, renforçant la fiabilité et l'opposabilité du diagnostic. Ces ajustements techniques permettent une harmonisation des pratiques tout en donnant une image plus précise de la performance énergétique réelle des bâtiments. Pour vous aider à comprendre les principales nouveautés DPE et les bonnes pratiques d'audit énergétique, nous vous proposons un guide complet : collecte des documents et factures, examen technique du logement, analyse des ponts thermiques et préconisations de travaux. Depuis 2023, cette évaluation approfondie est obligatoire pour les biens classés F et G (avec une extension prévue aux classes E et D). Elle produit un rapport personnalisé valable 5 ans incluant des préconisations de travaux (isolation, chauffage, ventilation), une estimation des économies possibles et un suivi post-travaux pour évaluer les résultats concrets. Tout savoir sur les nouveautés DPE et réussir son audit énergétique
Fiabilité et responsabilités en hausse
La méthode de calcul du DPE 2026 se base désormais sur les caractéristiques physiques du bâtiment. Ce cadre normatif impose des paramètres obligatoires pour les systèmes de chauffage, climatisation et ventilation, afin de mieux coller aux consommations réelles des occupants.
Ces évolutions augmentent significativement les obligations légales des diagnostiqueurs et propriétaires. Le DPE opposable gagne en valeur juridique, permettant aux acquéreurs ou locataires d'engager des recours en cas d'erreur manifeste. Les professionnels doivent donc redoubler de rigueur dans leurs évaluations.
Certains petits logements mal isolés mais peu chauffés pourraient voir leur classement évoluer sensiblement avec l'application des nouvelles règles. Cette normalisation peut réserver des surprises pour des biens précédemment considérés comme corrects sur le plan énergétique, nécessitant une attention particulière lors des transactions.
Notre démarche d'audit pas à pas
Notre cabinet applique une méthode rigoureuse pour réaliser un audit énergétique complet en trois phases : 1) Examen technique approfondi (isolation, équipements thermiques), 2) Calcul précis des consommations et déperditions, 3) Proposition de solutions adaptées avec différents scénarios de rénovation.
Notre approche s'appuie systématiquement sur l'analyse des documents techniques du logement, des factures d'énergie et des plans existants. Nous chiffrons précisément les économies potentielles pour chaque type de travaux, aidant ainsi les propriétaires à établir des priorités en fonction de leur budget. Le rapport final, valable 5 ans, sert de référence pour obtenir des aides financières et suivre l'avancement des chantiers.
Étape audit | Durée moyenne | Livrables | Validité |
Collecte documents | 1-2 jours | Dossier technique complet | - |
Visite technique | 2-4 heures | État des lieux détaillé | - |
Calculs et rapport | 5-10 jours | Audit énergétique certifié | 5 ans |
Présentation résultats | 1 heure | Plan d'actions priorisé | - |
Choisir ses travaux et systèmes de chauffage
Optimiser la performance énergétique d'une habitation nécessite une approche globale, intégrant les dernières évolutions du DPE et les normes actuelles de construction. Grâce à notre expertise en thermique du bâtiment, nous proposons des solutions adaptées, privilégiant les équipements écologiques et les matériaux performants.
Priorités techniques après 2025
La nouveauté DPE valorise désormais davantage l'électricité dans l'évaluation énergétique, rendant les pompes à chaleur et solutions électriques encore plus compétitives. Cette évolution répond à l'objectif de diminuer l'empreinte environnementale du bâtiment et de limiter les émissions de gaz. Voici nos principales recommandations :
- Isolation renforcée : privilégier les combles, murs extérieurs et planchers avec des isolants biosourcés ou minéraux haute performance
- Menuiseries performantes : opter pour des fenêtres à double/triple vitrage avec traitement thermique
- Systèmes de chauffage écologiques : pompes à chaleur, ballons thermodynamiques ou solutions solaires combinées
Ces conseils s'appuient sur notre expérience des projets RE2020. L'isolation constitue la priorité absolue, car elle permet de réduire durablement les besoins énergétiques, quel que soit le système de chauffage. Une enveloppe bien isolée améliore le confort tout en limitant la consommation.
Le dimensionnement précis des équipements est crucial pour garantir des performances optimales. Une pompe à chaleur surdimensionnée gaspille de l'énergie, tandis qu'un modèle trop petit compromet le confort et nécessite un chauffage d'appoint coûteux. Nos calculs techniques rigoureux assurent des installations parfaitement adaptées.
Valoriser l'électricité et la RE2020
Les exigences de la RE2020 pour les constructions neuves s'accordent avec la réforme du DPE, favorable à l'électricité bas carbone. Cette cohérence réglementaire facilite les choix techniques et encourage naturellement les solutions électriques performantes. Les pompes à chaleur, chauffe-eau thermodynamiques et systèmes de ventilation double flux s'imposent comme les options les plus pertinentes.
Notre expertise en RE2020 nous permet d'anticiper les futures évolutions du DPE pour recommander des solutions durables. Tous nos projets intègrent une approche globale combinant performance énergétique, confort et longévité. Cette vision complète assure des résultats optimaux dans la durée.
Si le nouveau coefficient améliore les étiquettes DPE pour l'électricité, le coût réel de l'énergie demeure un critère essentiel. L'évolution des étiquettes ne réduit pas automatiquement les factures. Il est donc important de trouver le juste équilibre entre amélioration du classement énergétique et baisse effective des consommations, pour satisfaire les occupants et valoriser le bien immobilier.
Foire aux questions
Votre DPE ne s'améliorera pas systématiquement pour tous les types de logement. L'évolution dépend principalement de votre mode de chauffage. Grâce à l'adaptation du nouveau coefficient (passant de 2,3 à 1,9), environ la moitié des logements chauffés à l'électricité, en particulier les plus petits, verront leur performance énergétique progresser d'une classe. Pour les autres systèmes de chauffage (gaz, fioul, bois), l'amélioration sera plus limitée. À compter du 1er janvier 2026, vous pourrez évaluer l'impact précis sur votre immobilier grâce à l'outil de simulation de l'Observatoire DPE-Audit ou en demandant directement un recalcul gratuit de votre diagnostic.
Oui, sans aucun doute. Les DPE réalisés avant 2026 conservent leur validité légale pendant une décennie. Cependant, à partir de cette date, vous aurez la possibilité d'obtenir gratuitement une nouvelle étiquette énergétique recalculée selon le nouveau mode de calcul, sans obligation de réaliser un nouveau diagnostic. Il vous suffira simplement de saisir le numéro de votre actuel DPE sur la plateforme de l'Observatoire DPE-Audit. Cette option vous permettra d'ajuster la présentation de votre bien immobilier (en vente ou en location) tout en respectant scrupuleusement les exigences de la loi. Important : cette version actualisée aura exactement la même valeur juridique que votre diagnostic initial.
Pas obligatoirement. Votre audit énergétique en cours conserve sa validité pendant 5 ans, même après l'entrée en vigueur des nouvelles règles. Pour bénéficier des différentes aides (comme MaPrimeRénov' ou les CEE), vos anciens audits restent parfaitement recevables. À partir du 1er janvier 2026, les nouveaux diagnostics intégreront d'office le nouveau coefficient. Si votre logement est majoritairement chauffé à l'électricité, une mise à jour pourrait présenter des avantages, notamment en faisant évoluer les préconisations de rénovation et en élargissant votre éligibilité à certaines subventions. Tout comme pour le DPE, vous pourrez obtenir sans frais une attestation de cette mise à jour.
