Éclairage RE2020 : guide complet pour respecter la réglementation

Publié par Vincent Coralie le 28/10/2025 04:34 et modifié le 28/10/2025 07:48.

Vous êtes en train de concevoir un nouveau bâtiment et vous vous demandez comment l'éclairage RE2020 impacte votre conformité avec la réglementation environnementale ? Ce guide vous explique en détail comment la nouvelle réglementation fonctionne, avec un focus sur le besoin bioclimatique (Bbio), les règles concernant les surfaces vitrées, le choix des éclairages LED, ainsi que l'intégration des systèmes d'éclairage dans les indicateurs Cep, Cep:nr et Ic carbone pour faciliter l'obtention de vos certifications.

Rôles des indicateurs et Bbio en éclairage

La réglementation environnementale 2020 repose sur cinq indicateurs clés qui sont tous liés, de près ou de loin, à l'éclairage. Chaque bâtiment est modélisé dans le moteur thermique Th-BCE pour calculer le Bbio, le Cep et le Cep,nr, avant de compléter l'Analyse du Cycle de Vie (ACV) avec les indicateurs Ic construction et Ic énergie. Comme chaque watt consommé pour l'éclairage influence ces seuils pendant 50 ans, il est crucial d'intégrer dès la conception les enjeux de performance énergétique, de confort des occupants et de conformité réglementaire.

Mesure de l'éclairage naturel dans une construction RE2020

Comment l'éclairage influence le Cep

Selon la méthode RE2020, toute consommation d'éclairage est convertie en énergie primaire avec un coefficient de 2,3. Pour une maison de 100 m², le seuil Cep autorisé est d'environ 75 kWhep/m².an, soit 7 500 kWhep annuels. Un éclairage mal optimisé peut consommer une part significative de ce budget, au détriment d'autres postes comme le chauffage ou l'eau chaude. Opter pour des LED performantes et une gestion intelligente permet de réduire immédiatement le Cep et la consommation énergétique globale.

  1. Conversion en énergie primaire : La consommation d'éclairage est multipliée par 2,3 pour tenir compte des pertes liées à la production et à la distribution d'électricité.
  2. Parties communes incluses : Dans les bâtiments collectifs et tertiaires, les espaces communs (couloirs, parkings, ascenseurs) sont intégrés dans le calcul du Cep global.
  3. Interaction avec l'autoconsommation : L'énergie solaire produite sur place peut couvrir une partie des besoins en éclairage, améliorant ainsi le Cep,nr et réduisant l'empreinte carbone.

Dans le fichier XML réglementaire, nous renseignons la puissance installée, les plages horaires d'utilisation ainsi que les dispositifs de contrôle (détecteurs de présence, capteurs de lumière naturelle, gradation). Ces données alimentent le moteur Th-BCE, qui évalue la conformité du projet par rapport aux seuils fixés. Plus la puissance est maîtrisée et l'usage optimisé, plus la marge disponible pour les autres postes de consommation est importante.

Bbio et lumière naturelle optimisée

Le Bbio mesure la qualité de l'enveloppe du bâtiment avant même l'installation des systèmes actifs de chauffage ou de climatisation. Il prend donc en compte l'éclairage artificiel. Un éclairage naturel abondant réduit le recours aux luminaires et améliore le Bbio. Comme les exigences RE2020 sont 30 % plus strictes que celles de la RT2012, il est essentiel d'optimiser les vitrages sud, d'intégrer des puits de lumière et de choisir des couleurs claires à l'intérieur, tout en respectant les normes thermiques.

Nous veillons à équilibrer l'apport lumineux et la protection solaire : de grandes baies vitrées au sud captent la lumière hivernale, tandis que des brise-soleil ou des stores extérieurs limitent la surchauffe estivale et maintiennent l'indicateur DH (degrés-heures) dans les limites autorisées. Cette approche bioclimatique améliore le Bbio, diminue la consommation liée à l'éclairage et renforce la sobriété énergétique tout en garantissant le confort des occupants.

Ic énergie et ACV des luminaires

L'indicateur Ic énergie ajoute l'empreinte carbone liée aux kWh consommés par l'éclairage sur 50 ans, en s'appuyant sur un mix énergétique français estimé à 79 g CO₂/kWh. Parallèlement, l'Ic construction intègre l'Analyse du Cycle de Vie (ACV) des luminaires : modules LED, matériaux, transport, pose, maintenance et fin de vie.

Nous privilégions des produits avec un Profil Environnemental Produit (PEP) ou une Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) enregistrés dans la base INIES. Sélectionner des luminaires en aluminium recyclable, ayant une durée de vie de plus de 25 000 heures et des modules LED remplaçables permet de réduire l'Ic construction. En combinant ces choix avec l'autoconsommation photovoltaïque et une gestion intelligente, nous minimisons à la fois l'Ic énergie et l'empreinte carbone globale, améliorant ainsi les performances énergétiques dans le respect de la réglementation environnementale 2020.

Lumière naturelle et réglementation RE2020

La réglementation environnementale RE2020 fixe des critères précis pour garantir un éclairage naturel optimal dans les logements. Nous prenons en compte ces exigences dès les premières esquisses du projet architectural, ce qui évite des modifications coûteuses pendant la construction et assure le respect des seuils réglementaires.

Règle du 1/6 et niveaux de lux

La règle du 1/6 exige que les surfaces vitrées d'un logement représentent au minimum un sixième de la surface habitable. Pour un appartement de 75 m², cela équivaut à 12,5 m² de fenêtres donnant sur l'extérieur (hors vitrages intérieurs et garages), comme l'explique le détail sur la règle du 1/6 dans le cadre de l'éclairage RE2020.

Mais le simple calcul des surfaces vitrées ne suffit pas. La réglementation impose également un éclairement minimal de 300 lux sur 50% de chaque pièce principale, et 100 lux sur 95% de cette surface pendant plus de la moitié des heures de jour. Ces performances sont vérifiées par des simulations photométriques tenant compte de l'orientation, des masques proches et des caractéristiques des vitrages.

Protections solaires et confort d'été

Si l'on ne maîtrise pas les apports solaires, la recherche de lumière naturelle peut nuire au confort d'été et faire dépasser les degrés-heures autorisés. Notre étude thermique intègre donc des dispositifs de protection solaire adaptés : brise-soleil orientables, stores extérieurs ou casquettes calculées en fonction de la trajectoire estivale du soleil. Nous sélectionnons aussi des vitrages avec un facteur solaire (g) optimal qui laissent passer la lumière utile tout en limitant la surchauffe.

Nous privilégions des menuiseries doubles ou triples avec une transmission lumineuse supérieure à 70% et un facteur solaire différent selon l'orientation : autour de 0,45 au sud pour limiter les surchauffes, plutôt 0,60 au nord pour maximiser la lumière. Cette approche améliore les indicateurs Bbio et cep tout en réduisant les besoins en éclairage artificiel.

Les couleurs claires des surfaces intérieures (murs et plafonds avec des coefficients de réflexion supérieurs à 0,70 et 0,80) améliorent aussi la répartition de la lumière. Si l'architecture du bâtiment limite l'accès à la lumière naturelle, nous proposons des solutions alternatives comme des puits de lumière, des conduits solaires ou un éclairage LED performant, validées par notre étude thermique.

Spécifications et mise en œuvre d'un éclairage performant

Chaque projet d’éclairage est minutieusement conçu pour offrir entre 100 et 300 lux suivant les besoins, tout en optimisant la puissance installée et en réduisant la consommation énergétique et l’impact carbone du bâtiment. La sélection des luminaires LED, des systèmes de commande et de leur installation influence directement les indicateurs Cep, Cep,nr et Ic, essentiels pour le dossier TH-BCE et l'analyse de cycle de vie du bâtiment.

Choix des LED et qualité de lumière

Nous privilégions des LED performantes avec un rendement minimal de 100 lm/W, dépassant ainsi les exigences de la norme (80 lm/W) pour maximiser les économies d'énergie. L’IRC est maintenu à 80 pour les espaces de vie (peut descendre à 70 en zones techniques) et la température de couleur varie selon les usages : de 2700 K (ambiance chaleureuse) à 5000 K (éclairage dynamique). Ces paramètres optimisent le confort des occupants tout en respectant les exigences de performance énergétique et de l'éclairage RE2020.

Commandes intelligentes et GTB

L'ajout de systèmes de contrôle intelligents permet de réduire la consommation d’ éclairage de 30 à 50 %, améliorant ainsi la sobriété énergétique et l'indice Cep. Des détecteurs de présence et des capteurs de lumière naturelle régulent automatiquement l'intensité des LED pour maintenir un éclairage constant à 300 lux, réduisant la consommation lors des périodes ensoleillées.

  1. Détection de présence : Utilisation de capteurs PIR ou micro-ondes dans les circulations et parkings, avec extinction automatique après un délai ajustable.
  2. Ajustement à la lumière naturelle (Daylight Harvesting) : Gradation automatique (0-10 V ou DALI-2) pour stabiliser l'éclairement et limiter la consommation énergétique.
  3. Programmation horaire : La GTB/BACS permet d'adapter l'éclairage selon les plages d'occupation et de diminuer l'intensité la nuit dans les espaces communs.
  4. Autoconsommation photovoltaïque : L'intégration de panneaux solaires aide à réduire Cep,nr et Ic énergie en valorisant l'énergie renouvelable locale.

Nous utilisons des protocoles ouverts (DALI-2, 0-10 V ou KNX) pour assurer une interopérabilité optimale et faciliter les évolutions futures. Les drivers dimmables et modules LED remplaçables maximisent la durée de vie des installations, réduisant ainsi leur empreinte carbone et renforçant leur performance énergétique.

Lors de la mise en service, nous affinons les réglages (lux, temporisations et gradation) sur site et vérifions les niveaux avec un luxmètre étalonné. Toutes ces données ainsi que les mesures obligatoires en RE2020 sont enregistrées pour valider les prévisions de consommation et garantir des économies d'énergie durables.

Normes d'installation et commissioning

Selon la norme NF C 15-100, chaque circuit d’ éclairage est limité à 8 points lumineux ou 300 W, protégé par un disjoncteur 16 A et un différentiel 30 mA. Les câbles de 1,5 mm² couvrent jusqu'à 50 m, tandis que le 2,5 mm² est nécessaire pour éviter les pertes de tension sur les plus longues distances.

L'étanchéité à l’air des luminaires préserve les performances thermiques du bâtiment, conformément au DTU 45.11. Dans les environnements humides, les indices IP44 et la TBTS 12 V garantissent sécurité, durabilité et conformité aux exigences de l'éclairage RE2020.

Optimiser l'énergie d'éclairage en RE2020

Nous réalisons des simulations d'éclairage dans le moteur Th-BCE pour calculer le Cep (Consommation d'Énergie Primaire) et le Cep,nr, en prenant en compte :

  1. Les puissances installées
  2. Les horaires d'occupation
  3. Les systèmes de commande

Notre objectif : réduire la part de l'éclairage RE2020 pour réallouer le budget énergétique vers le chauffage, la ventilation et l'eau chaude. La combinaison idéale associe :

  1. Une conception bioclimatique
  2. Des LED hautement performantes
  3. Des commandes intelligentes
  4. L'autoconsommation photovoltaïque

Cette approche optimise à la fois la conformité réglementaire et la réduction de l'empreinte carbone du bâtiment.

Modélisation Th-BCE et autoconsommation PV

Dans le logiciel thermique agréé CSTB, nous intégrons :

  1. La puissance installée par m²
  2. Le nombre de luminaires
  3. Les profils d'utilisation (journaliers, hebdomadaires, saisonniers)
  4. Les systèmes de détection et gradation
  5. La gestion technique du bâtiment (GTB)

Le moteur Th-BCE transforme ces données en :

  1. Consommation annuelle en kWh
  2. Équivalent en énergie primaire (facteur 2,3)
  3. Calcul précis du Cep et Cep,nr

L'intégration de panneaux photovoltaïques peut couvrir :

  1. 40 à 60 % de l'éclairage des parties communes
  2. Grâce à une installation de 3 à 6 kWc pour un immeuble de 10 logements

Cette solution d'énergie renouvelable locale améliore significativement :

  1. Le Cep,nr
  2. L'indicateur Ic énergie
  3. La sobriété énergétique
  4. La performance carbone

Zonage, gradation et sous-comptage

Notre approche de zonage intelligent permet d'adapter :

  1. La puissance d'éclairage
  2. Les systèmes de commande

Selon les différents usages (chambres, séjour, circulations, etc.). Les gains sont significatifs :

  1. 30 à 50 % grâce à la gradation lumineuse
  2. Jusqu'à 70 % avec des détecteurs de présence

Pour un logement RE2020 standard (9 kVA) :

  1. Seulement 1 à 1,5 kVA sont alloués à l'éclairage
  2. Permettant d'optimiser les autres usages électriques

Le sous-comptage obligatoire permet :

  1. Un suivi mensuel de la consommation énergétique
  2. Une comparaison avec les calculs théoriques
  3. Une sensibilisation des occupants à la sobriété énergétique

Synergie éclairage et enveloppe

Nous optimisons la synergie entre :

  1. L'enveloppe du bâtiment
  2. Le système d'éclairage

Grâce à :

  1. Des surfaces réfléchissantes (murs 70 %, plafonds 80 %)
  2. Une orientation sud-est des pièces principales
  3. Des protections solaires extérieures

Ce qui permet d'améliorer :

  1. Le confort des occupants
  2. La performance thermique
  3. L'indicateur carbone

Pour en savoir plus, consultez notre guide complet sur le bilan thermique RE2020.

Nos simulations comparatives démontrent que l'association LED + lumière naturelle + photovoltaïque offre :

  1. 50 à 70 % de gains par rapport aux solutions traditionnelles
  2. Une amélioration globale des indicateurs (Cep, Cep,nr, BBIO)

Cette approche intégrée dès la phase de conception garantit :

  1. La conformité RE2020
  2. Une réduction des coûts d'exploitation
  3. Un excellent confort des occupants

Processus réglementaire et suivi de performance

Nous accompagnons les maîtres d'ouvrage à chaque étape du processus administratif lié à la RE2020. Notre mission comprend l'établissement des attestations lors du dépôt de permis de construire puis à la réception des travaux, la génération du fichier XML complet, ainsi que la déclaration de la consommation énergétique des bâtiments tertiaires sur la plateforme OPERAT. Nous veillons à archiver toutes les données relatives à l'éclairage (puissances, systèmes de commande, scénarios d'utilisation, PEP ou FDES) pour garantir la conformité réglementaire, prévenir les sanctions et maintenir la performance énergétique attendue.

Attestations, données et corrections

Chaque projet nécessite deux attestations RE2020 : une lors de la demande de permis de construire et une autre à l'achèvement des travaux. Notre équipe modélise précisément les installations d'éclairage dans Th-BCE, en renseignant les puissances, quantité de luminaires, systèmes de commande et données PEP/FDES. Ces informations alimentent les calculs thermiques (Bbio, Cep, Cep,nr, DH) ainsi que l'analyse de cycle de vie pour les indicateurs carbone. Attention : une attestation d'éclairage RE2020 manquante ou incorrecte expose le maître d'ouvrage à une amende pouvant atteindre 45 000 €.

Nous archiverons systématiquement pour chaque projet :

  1. Les fiches techniques complètes
  2. Les procès-verbaux photométriques
  3. Les réglages des capteurs
  4. Les courbes de gradation
  5. Les scénarios horaires programmés

En cas d'écart entre la consommation réelle et les calculs initiaux, nous diagnostiquons les causes (puissance excessive, paramétrage incorrect des commandes ou usage différent des locaux) et proposons des solutions correctives adaptées.

Nos actions correctives fréquentes incluent :

  1. Optimisation des puissances : Remplacement des luminaires énergivores par des LED haute efficacité (>100 lm/W) et suppression des points lumineux superflus
  2. Intégration de capteurs intelligents : Installation de détecteurs de présence et de capteurs de lumière naturelle dans les zones non équipées
  3. Exploitation optimale de la lumière naturelle : Ajout de protections solaires extérieures, choix de couleurs claires pour les murs ou création de puits de lumière

Chaque modification fait l'objet d'une nouvelle simulation RE2020 pour valider son impact sur les différents indicateurs énergétiques et carbone. Nous assurons un suivi rigoureux jusqu'à l'obtention de l'attestation finale, en vérifiant la parfaite cohérence entre la conception initiale, la réalisation et les performances mesurées.

Décret tertiaire et plateforme Operat

Le décret tertiaire impose aux bâtiments tertiaires de plus de 1 000 m² des réductions ambitieuses de leur consommation énergétique : -40% d'ici 2030, -50% en 2040 et -60% en 2050. L'éclairage, représentant 20 à 30% des dépenses énergétiques totales, constitue un levier majeur d'amélioration. Nous prenons en charge la déclaration annuelle sur OPERAT, la consolidation des données de consommation et l'élaboration de plans d'action pluriannuels comprenant :

  1. Migration vers l'éclairage LED
  2. Optimisation des systèmes GTB/BACS
  3. Mise en œuvre de stratégies de daylight harvesting
  4. Intégration de solutions d'autoconsommation photovoltaïque

Pour les portefeuilles immobiliers importants, nous automatisons l'import des données énergétiques via des fichiers CSV standardisés, vérifions systématiquement l'éligibilité de chaque bâtiment, traitons les cas particuliers (lieux de culte, installations militaires...) et préparons le cas échéant les demandes de modulation justifiées. Pour une vision claire des obligations et de nos solutions RE2020 et décret tertiaire, consultez notre dossier complet.

Foire aux questions

La RE2020, la nouvelle réglementation environnementale 2020, exige que les fenêtres couvrent au moins 1/6 ème de la surface habitable. Cela permet de maximiser la lumière naturelle, de limiter le recours à l'éclairage artificiel et d'améliorer la performance énergétique du bâtiment.

Elle fixe aussi des niveaux d'éclairage précis : 300 lux sur 50% de la surface et 100 lux sur 95% de l'espace pendant plus de la moitié des heures de jour. L'éclairage artificiel est intégré dans les calculs du Cep (coefficient d'énergie primaire de 2,3) et influence les indicateurs carbone Ic construction et Ic énergie. Le Bbio prend également en compte les besoins en éclairage, encourageant une conception bioclimatique et l'utilisation de LED performantes (au-delà de 100 lm/W).

La norme NF EN 12464-1 définit des niveaux d'éclairage adaptés à chaque pièce : 100-150 lux pour les couloirs, 200-300 pour les chambres et séjours, et 300-500 pour les cuisines ou bureaux. Pour respecter ces valeurs tout en optimisant l'énergie, nous privilégions des LED haute performance.

Nous augmentons l'efficacité du flux lumineux par watt et intégrons des systèmes intelligents (détection de présence, gradation automatique). Ces solutions sont encouragées par la RE2020 : en réduisant la puissance nécessaire pour un même éclairage, on améliore la performance énergétique, diminue le Bbio et le Cep, et réduit l'impact carbone.

La réglementation environnementale 2020 poursuit trois objectifs majeurs :

  1. Améliorer la performance énergétique (via les indicateurs Bbio et Cep)
  2. Réduire l'empreinte carbone (mesurée par Ic construction et Ic énergie)
  3. Garantir un bon confort d'été (évalué en degrés-heures DH)

Une conception intelligente qui maximise la lumière naturelle, utilise des LED économes et intègre des protections solaires permet d'atteindre cette sobriété énergétique. Cela limite la consommation, réduit les émissions de CO 2 et préserve un environnement thermique agréable. Chaque projet de bâtiments d'habitation doit ainsi concilier ces trois dimensions pour être conforme à la réglementation tout en étant écoresponsable.